Mille idées m’assaillent en permanence: quelles actions puis-je mettre en place pour faire connaître les Baroudeurs, qui contacter? Est-ce que les gens vont s’inscrire pour la séance de coaching, suis-je suffisamment claire sur la cause, comment améliorer la communication, vais-je parvenir à atteindre ces fameux 4015m, ne serai-je pas un poids pour la cordée?
Oh lala, pour l’hypersensible que je suis (pas une chouineuse, une hypersensible – lire le livre de Maurice Barthélémy pour appréhender le sujet), pas de répit pour mon cerveau en ébullition permanente.
Alors, j’ai décidé de chasser les doutes.
La cause est juste, elle doit être portée, les actions terrains sont réelles et nécessaires.
Christophe Bichet (cf dans les articles 2020), nous a enseignés ceci: si ce que l’on défend est juste et qu’on en est convaincu, alors il faut oser.
Donc, j’ose, ça me donne de la force. Même si au final peut-être que cela n’aboutira pas, je n’aurai pas à me dire que je n’ai pas essayé. Actuellement je tente d’entrer en contact avec deux personnalités pour promouvoir sur Instagram le défi « Amalia le tour de la Terre en 48h, défi terre, mer montagne ». J’espère pouvoir vous faire un retour avec une issue positive d’ici quelques semaines. Au pire ce sera un « non » et si ça marche, ce sera un beau coup de pouce pour l’asso.
Ce matin je suis partie faire mon running hebdomadaire avec la santé d’un bon fumeur (toujours pas sortie de cette bronchite/laryngite), avec mon superbe tour de cou en tissu tout doux pour me protéger du vent et ma tenue de course d’hiver: 9° sous abri. En temps normal c’est agréable mais aujourd’hui cela m’a paru bien frais. J’ai bouclé en 1h05. Pendant tout ce temps, je me suis demandé si j’étais capable de gravir cette montagne, de lutter contre mon vertige, d’être à la hauteur physiquement… Et puis comme une évidence: pas de place au doute, j’y parviendrai!
J’y parviendrai parce que je suis régulière dans mes entraînements, parce que nombre de personnes y croient et me soutiennent, parce que nous seront une équipe dont se dégagera forcément une énergie soudée sans limite. Nous serons solidaires.
Et surtout parce que 78% de la réussite se joue dans la tête, au mental (c’est une statistique personnelle 🙂 ). C’est comme ça que j’ai terminé le marathon en 2015 au mental, alors qu’il n’y avait pas de cause à défendre, aujourd’hui il s’agit d’une épreuve bien plus grande, bien plus noble.
Je penserai bien évidemment à tous les enfants en Syrie et au Liban lors de l’ascension mais aussi à vous tous, donateurs, amis, collègues, famille, vous me donnez la Force (pschhhhh: Je suis Ton Pere!)
Suite à notre coaching par Gabriel (mon fils de 12 an) jeudi où nous étions 14 participants et à l’engouement général, nous reprogrammerons une nouvelle séance en mai, car ce moment de partage m’a donné des ailes.
Quel enthousiasme et quel punch, c’était formidable.
Vous aussi, si vous avez un projet auquel vous croyez, laissez vous porter par l’enthousiasme et Osez!