L’engagement physique

Aujourd’hui je souhaite vous partager la préparation physique. Car oui, faire l’ascension du Dôme des Ecrins c’est exigeant, ce n’est pas une épreuve qui doit être prise à la légère.
D’ailleurs lors de l’inscription auprès des Baroudeurs en tant que collecteur-grimpeur, nous nous engageons à mener un entraînement sérieux et impliqué afin de ne pas se retrouver en difficulté lors de l’ascension et de ne pas mettre le groupe en difficulté.

On ne peut pas dire de moi que je suis une sportive.
Durant toute la primaire, puis collège et lycée, j’étais très engagée dans l’équipe de handball, puis je suis passée à un rythme nettement plus light, 30mn de jogging de temps en temps. Au fil des années j’ai continué de façon sporadique à courir, randonnées, zumba, longueurs à la piscine, marche nordique… Bref un peu de tout mais pas régulièrement. Juste de quoi faire en sorte que le fromage et autres gourmandises salées n’aient pas raison de mon corps.

Les derniers entraînements réguliers et intenses, c’était en 2015 pour préparation du marathon de La Rochelle (finisher en 05h04), et l’année passée pour Amalia…. 10800 marches.

Depuis décembre 2020 j’ai repris le sport, gentiment, et maintenant, je suis rentrée « dans le dur », 3 à 4 séances de cardio-fitness + 1 fois 10km de course à pied par semaine.

exercice gainage de fin de séance avec Marine Leleu, oui je suis rouge et oui c’est dur, mais on ne lâche rien!


Je suis extrêmement motivée, car la cause est justifiée, nécessaire, indispensable… mais le dimanche matin, quand j’ai encore mon pyjama en pilou, mon petit gilet doudouille, qu’il fait 5° dehors, que la météo annonce de la pluie pour l’après-midi et que je dois me changer pour aller courir 10km (1h04 en moyenne…) et bien je ne sais pas comment l’expliquer: ce n’est pas si facile… mais Julien mon coach, amoureux, supporter, pilier est toujours là pour me rappeler l’enjeu et me dire qu’il croit en moi (soit en version, « c’est génial ce que tu fais » ou en version plus agressive « ben ma chérie, t’es pas encore partie, je te croyais courageuse »)

Alors je mets ma tenue, mes baskets, et c’est parti! Le Pas d’Héric, écluse du Cramezeul, La Davitière, le Crézou (clin d’œil à Nathalie H!), Le Harda, Cossardier, Grimaudière et La Provostière!

J’ai eu l’occasion d’échanger avec Martin (fidèle supporter qui a gravi les marches du stade de foot de Nort à mes côtés l’année passé) et qui m’a posé une question très pertinente: « pourquoi tu grimpes la montagne ou tu montes des marches, grimper la montagne ça fait pas d’argent pour les enfants en Syrie? »

Et oui, c’est vrai, grimper la montagne ça ne fait pas d’argent.
Explication de texte: juste avant petit rappel: chaque baroudeur grimpeur assume personnellement l’intégralité des frais logistiques soit 570€ par personne. On peut se dire que si chaque grimpeur donne 570€ à l’asso c’est mieux… mais non, car l’engagement de collecte de 2000€ qui est souvent dépassé est au-delà de 570€ par personne.
Le principe est de donner de la visibilité, l’évènement Amalia est un outil de communication tant au plan global (retransmis au travers de sujets télévisés) qu’au plan local, faire connaître l’association, par des articles de presse, national et locaux (l’année passée Presse Océan, l’Eclaireur, Ouest France).
Et plus l’association sera connue, plus de donateurs il y aura pour soutenir, maintenir et développer les actions terrain.

Alors Martin, non: grimper la montagne ne produit pas d’argent directement mais la communication qui est faite autour, l’information que j’essaie de transmettre au mieux sur l’utilité, l’usage des dons : oui.
Les personnes sont sensibilisées : comme je suis convaincue et que je sais que l’argent n’est pas perdu dans les méandres administratifs comme dans certains programmes, alors oui j’ose demander aux gens de donner.

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